UN JARDIN : A L'OMBRE
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UN JARDIN : A L'OMBRE
PLANTER A L'OMBRE
’L’’ombre dans le jardin vous paraît être une terrible fatalité. Rien n’’y pousse vous semble-t-il, et bien vous vous trompez. Certaines espèces ne seront jamais aussi belles que loin des rayons brûlants du soleil, en respectant quelques-unes de leurs exigences vous changerez bientôt d’’avis.
Cependant, il faut distinguer les différentes situations ombragées : le pied d’’un vieil arbre, qu’’il soit caduc ou persistant, offre des conditions particulièrement arides, puisqu’’en été, c’’est lui qui pompera toute l’’humidité. Lors de sa croissance, il aura épuisé la terre autour de son tronc ; il faudra planter en conséquence.
Une cour à l’’ombre n’’offre pas les mêmes conditions qu’’un mur au Nord. La cour propose des conditions proches de celles des sous-bois, pas de vent, ni de lumière directe mais une humidité appréciable qui conviendra à bien des plantes pourvu que le sol soit riche. Contre le mur aussi, mais là, les plantes craindront plus vite d’’avoir soif.
Pour vous aider à faire votre choix, voici un abécédaire des plantes d’’ombre qui devrait vous aider à comprendre quelles espèces planter et en quelle situation ombragée.
L’’ancolie : voici une plante qui pousse à l’’ombre des haies du bocage ou en lisière des bois, la poésie de ses fleurs à tête lourde éblouit la fin du printemps. Un sol riche en humus et plutôt léger lui plaira, sec ou humide, elle n’est pas bêcheuse.
L’’anémone des bois : c’’est une des étincelles du printemps. Elle éclaire les sous-bois dès le mois de février. C’’est sous les arbres caducs, où rien ne pousse qu’’elle prendra place à condition que le sol n’’y soit pas trop trop sec.
Pour sa part l’’anémone du Japon, renouvelle ses fleurs du mois d’’août jusqu’aux gelées pour éclairer un mur exposé au Nord ou une haie dans la même situation. Pas difficile à cultiver, cette grande fille pourrait même devenir envahissante si elle se plaît. Les variétés blanches comme cette Honorine-Joubert le seront un peu moins.
HONORINE JOUBERT
L’’arum d’’Italie : cet arum-là ne vous séduira pas par sa fleur, non, elle est insignifiante, c’’est son feuillage vert sombre marbré de beige qui va vous convaincre. De novembre à mai, cette plante basse donnera de l’’esprit à l’’ombre des arbres caducs ou au pied des vieux murs, ce qui tient presque de l’’exploit.
Astrantia major : ses fleurs ressemblent à des étoiles compliquées que l’’on aurait découpé dans un papier huilé. Glauques blanches ou roses, elles aiment une humidité constante, une terre riche et consistante.
Planter là où le soleil ne règne pas, ne sera bientôt plus un mystère.’
’L’’ombre dans le jardin vous paraît être une terrible fatalité. Rien n’’y pousse vous semble-t-il, et bien vous vous trompez. Certaines espèces ne seront jamais aussi belles que loin des rayons brûlants du soleil, en respectant quelques-unes de leurs exigences vous changerez bientôt d’’avis.
Cependant, il faut distinguer les différentes situations ombragées : le pied d’’un vieil arbre, qu’’il soit caduc ou persistant, offre des conditions particulièrement arides, puisqu’’en été, c’’est lui qui pompera toute l’’humidité. Lors de sa croissance, il aura épuisé la terre autour de son tronc ; il faudra planter en conséquence.
Une cour à l’’ombre n’’offre pas les mêmes conditions qu’’un mur au Nord. La cour propose des conditions proches de celles des sous-bois, pas de vent, ni de lumière directe mais une humidité appréciable qui conviendra à bien des plantes pourvu que le sol soit riche. Contre le mur aussi, mais là, les plantes craindront plus vite d’’avoir soif.
Pour vous aider à faire votre choix, voici un abécédaire des plantes d’’ombre qui devrait vous aider à comprendre quelles espèces planter et en quelle situation ombragée.
L’’ancolie : voici une plante qui pousse à l’’ombre des haies du bocage ou en lisière des bois, la poésie de ses fleurs à tête lourde éblouit la fin du printemps. Un sol riche en humus et plutôt léger lui plaira, sec ou humide, elle n’est pas bêcheuse.
L’’anémone des bois : c’’est une des étincelles du printemps. Elle éclaire les sous-bois dès le mois de février. C’’est sous les arbres caducs, où rien ne pousse qu’’elle prendra place à condition que le sol n’’y soit pas trop trop sec.
Pour sa part l’’anémone du Japon, renouvelle ses fleurs du mois d’’août jusqu’aux gelées pour éclairer un mur exposé au Nord ou une haie dans la même situation. Pas difficile à cultiver, cette grande fille pourrait même devenir envahissante si elle se plaît. Les variétés blanches comme cette Honorine-Joubert le seront un peu moins.
HONORINE JOUBERT
L’’arum d’’Italie : cet arum-là ne vous séduira pas par sa fleur, non, elle est insignifiante, c’’est son feuillage vert sombre marbré de beige qui va vous convaincre. De novembre à mai, cette plante basse donnera de l’’esprit à l’’ombre des arbres caducs ou au pied des vieux murs, ce qui tient presque de l’’exploit.
Astrantia major : ses fleurs ressemblent à des étoiles compliquées que l’’on aurait découpé dans un papier huilé. Glauques blanches ou roses, elles aiment une humidité constante, une terre riche et consistante.
Planter là où le soleil ne règne pas, ne sera bientôt plus un mystère.’
Agnès- Membre D'Ambre
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Nombre de messages : 5879
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Localisation : Entre Paris et le Centre
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: UN JARDIN : A L'OMBRE
C'est vrai que l'Ancolie est bien belle ! et que l'AncolieS n'est pas mal non plus
Agnès- Membre D'Ambre
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Date d'inscription : 22/02/2009
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